Le départ de John Chayka a été le premier signe avant-coureur de mauvaises choses à venir. En relisant l’article de Katie Strang, tout prend tout son sens.

"Le mandat de Chayka était loin d’être sans tache – le scandale des tests illégaux de prospects s’est produit sous sa surveillance – mais on avait le sentiment en interne qu’il essayait de protéger les employés des tensions avec le nouveau propriétaire sur les questions financières et les opérations quotidiennes."

"En mai, l’Arizona Republic a rapporté que les promesses de payer les employés à temps partiel et à l’heure de l’arène n’avaient pas été tenues. L’équipe et la société de gestion de l’arène, en réponse au rapport, ont déclaré qu’elles « finaliseraient notre plan de soutien qui sera exécuté dans les 30 prochains jours ». L’équipe a ensuite publié une deuxième déclaration plus tard le jour de la publication du rapport, indiquant que le club « a fourni sa contribution convenue à la Gila River Arena cette semaine ».

En juillet, après que le prospect Tyler Steenbergen n’a pas reçu sa prime à temps, son agent, Rick Valette, a envoyé un courriel très virulent (dont le contenu a été partagé avec The Athletic) à l’équipe pour ce qu’il a qualifié de « grave rupture » de contrat. En septembre, The Athletic a rapporté qu’une poignée de joueurs n’avaient pas reçu leur prime à la signature à temps."

« Ils ne paient pas une facture, puis ils vous obligent à accepter ce que vous avez accepté et enfin ils vous paient », a déclaré un vendeur.

Un cadre d’une entreprise qui fournissait des services à l’équipe a déclaré qu’une fois que ses factures impayées ont commencé à s’accumuler, des mois avant la COVID-19, il craignait de ne pas être payé du tout. Il a finalement reçu un appel d’un des associés de Meruelo, qui a remis en question une litanie d’éléments sur chaque facture, demandant qui avait approuvé une dépense ou si quelqu’un qui ne travaillait plus pour l’organisation l’avait autorisée. Le fournisseur s’est senti sur la défensive et énervé, ce qu’il soupçonne maintenant être l’intention.

Finalement, contre l’avis des avocats, le vendeur a accepté de se faire payer un montant moindre. Il dit ensuite avoir eu l’impression d’avoir été dupé. « On voyait qu’ils avaient déjà fait ça un million de fois, a-t-il déclaré. C’est le sentiment que j’ai eu. »

"Cependant, lors des entrevues pour le poste de directeur général des Coyotes, plusieurs candidats ont déclaré qu’ils avaient l’impression que Meruelo, Gutierrez et Alex Meruelo Jr. affichaient un manque général de connaissance des exigences du poste. Ces candidats ont dit qu’ils étaient mal à l’aise avec le niveau apparent d’influence de Meruelo Jr. sur les opérations de hockey malgré sa compréhension limitée de la hiérarchie organisationnelle, du plafond salarial et des opérations quotidiennes."

"La semaine dernière, un autre licenciement très médiatisé a été annoncé, celui de Steve Sullivan, directeur général adjoint et vice-président exécutif des opérations hockey. Ancien joueur de la LNH, qui a disputé 1 011 matchs dans la ligue et remporté le trophée Masterton en 2009, Sullivan a refusé de commenter l’affaire. Stacy Gabriel, son avocate, a déclaré qu’elle déposerait une demande d’arbitrage auprès du bureau du commissaire.

« Notre position est que les Coyotes ont violé le contrat – il a un contrat de travail et ils ont violé cet accord – et nous avons l’intention de chercher à obtenir réparation par le biais du processus d’arbitrage », a déclaré Gabriel.

https://www.nytimes.com/athletic/2390146/2021/02/16/arizona-coyotes-investigation-toxic/